Amateurs en scène !

En partenariat avec la Compagnie des Gens d’Ici, j’ai participé au projet  des mots en chemin… des mots en partage. La thématique portait sur l’Histoire du canal et de la rivière Oncion de Thonon.
Après des mois de préparation, j’ai joué dans différents endroits à l’occasion des journées du patrimoine.
L'article va vous présenter la préparation, les répétitions et les représentations du spectacle.

Préparation : les ateliers d’écriture




Pour commencer à écrire sur ce thème, j’ai dû récupérer plein d’informations. J’ai visité différents lieux : le château de Ripailles, la place de la fontaine à Concise, le square Paul Jacquier, la cour des ursulines, le pôle de la visitation, l’hôtel-dieu et l’esplanade de Collonges. Pendant cinq mois, j’ai fait des textes préparatoires sous les signes de la noblesse, des artisans, des religieux et des républicains, des gens d’ici et d’ailleurs. De la rivière d’Allinges au château de Ripaille, il y a beaucoup d’Histoire avec les Suisses mais aussi avec d’autres régions. J’ai été invité à la salle de la visitation pour écouter le maître de conférence qui nous parla de l’Histoire de Thonon et de ses environs.

Pour écrire, il y avait des ateliers guidés. Nathalie et Guillaume me donnaient des mots et des débuts de phrases pour commencer mes textes. J’ai utilisé des acrostiches (vous trouverez des exemples en bas de l'article) et nous avons adapté la chanson Paris s’éveille en Thonon s’éveille. Quelques fois, les ateliers étaient plus libres dans la construction des écrits. Je devais tout de même rester dans le thème. J’apprécie ces ateliers d’écriture car j’aime la communication et jouer avec le langage.

Ces ateliers se passaient le lundi après-midi de 13H30 à 17H à la salle des Ursules. Durant les dernières séances, Sébastien nous a fait une démonstration de ses instruments de percussions, puis il nous a joué la musique qui allait nous accompagner sur le spectacle.

La semaine de répétitions



Nous nous sommes retrouvés pour répéter tous les jours durant une semaine. Cette dernière était participative car les comédiens professionnels et amateurs étaient tous présents. Je me suis entraîné à réciter le texte, à chanter, à travailler la mise en scène en intérieur et extérieur. Il était difficile de nous faire chanter ensemble mais nous avons quand-même bien progressé. Nous avions des MP3 pour répéter les chansons. L'encadrement nous a aidé à corriger nos textes et à choisir ceux qui étaient les mieux. Nous avons reçu des conseils très importants : être naturel et détendu en jouant pour ne pas être trop scolaire. Cela m’a appris à me contrôler, même si la semaine était assez répétitive.

Nous avons passé des journées à s'occuper, à se sentir comme tout le monde. Des fois, nous rigolions avec des instants improvisés. Les repas et les collations nous étaient offerts pour agrémenter nos journées.

Jours de représentations





Samedi 21 septembre, nous avions le trac... Nous avons enfilé nos costumes dans les loges improvisées dans la salle des Ursules. Nous nous sommes préparés pour les quatre spectacles de la journée.
Tout d’abord, nous nous sommes rendus au château de Ripailles pour la première représentation avec les enfants de l’école de la Grangette. La scénette commençait par le percussionniste Sébastien et son xylophone. Il y avait des chants et des textes lus. À 14 H, nous voilà sur la place de la fontaine à Concise où j’ai chanté un peu de Prévert de Kent. S’en est suivi une représentation square Paul Jacquier où j’ai "envoyé ma voix" comme me demandait Nathalie avec la chanson Thonon s’éveille. À la fin, j’ai porté le pupitre jusqu’à la cour des Ursulines pour la dernière de la journée. Cette fois-ci, je suis resté spectateur.

Dimanche 22 septembre, le trac avait diminué...
Après s'être changé, avoir pris une collation, sous le soleil, nous avons aidé à porter et installer le mobilier (chaises, bancs, pupitres, ...) depuis la salle des Ursules jusqu'au pôle de la Visitation.
Pour ce premier lieu, j'étais spectateur. Nous sommes allés au palais de justice, pour la seconde partie de la représentation. Sur le parvis, j'ai lu un texte que j'avais écrit et travaillé avec les professionnels. J'avoue que le trac m'a amené à réciter à voix haute, en loupant le micro. J'ai aussi poussé la chansonnette Un peu de Prévert.
Le dernier spectacle de la journée nous a amené à prendre la voiture jusqu'à Collonges. La pluie nous a obligé à se mettre sous un préau. Mais nous avons tout de même pu chanter et réciter nos textes.


Article de Capitaine
En quelques mots... 
Voici six acrostiches qui illustrent  l'année de Capitaine, Magie-Magie et Tartine, au sein de l'atelier théâtre:
leur point de vue, leur ressenti, ce qui les a marqué, ce qu'ils ont envie d'en raconter...


CAPITAINE
Curiosité dans la découverte des instruments
Osmose dans le groupe
Manger ensemble
Épineux pour mémoriser le texte
Devoir de participation
Imaginer les textes
Exprimer en mots et en gestes
Narrer des histoires



En joie
Content
Reconnaissant
Inspiré
Thème
Utile
Recommencer
Emotion
MAGIE-MAGIE
Réalisation
Expression
Linéaire
Artistique
Travail
Intégration
Optimisme
Nous

Satisfaction
Professionnalisme
Engouement
Complicité
Tatillon
Action
Construction
Littéraire
Emotion
TARTINE
Tonique
Historique
Enthousiaste
Amicale
Troupe
Ravie
Emerveillée

Confiance
Optimiste
Magnifique !
Plaisir
Lecture
Intérêt
Compagnie
Imaginatif
Textes
Engagée

Comme un vertige


Source : Thonon Événements

A l'occasion du festival de rue " Les fondus du macadam ", nous avons assisté à un spectacle de rue intitulé " Comme un vertige !", de la compagnie  Avis de tempête , sur la place de Crête, le jeudi 8 août à Thonon-les Bains.
Celui-ci étant à l'extérieur, nous nous sommes assis sur l'herbe.

Nous étions quatre membres : Colibri, Bidouille, Tartine et Magie Magie

Le regard de Tartine et Bidouille s'est tout de suite posé sur les acrobates, tandis que Magie Magie par l'affluence du public. Colibri fut impressionnée par l'imposante structure métallique de sept mètres de haut.
Accompagnés par deux musiciens ponctuant le rythme de leur musique, style rock n'roll, les deux artistes, frère et sœur firent leur entrée en traversant le public, l'un sur les épaules de l'autre, puis en grimpant avec souplesse et élégance jusqu'en haut du portique.



Ils ont fait un lâché d'avion en papier, symbole de voltige et de légèreté.

Lors de la première acrobatie, le frère porta sa sœur à bout de bras et d'autres portées s'enchainèrent!
Ensuite, la sœur fit un numéro de Hamac en petite boucle en contre poids, produit par son frère et donnant un effet d’ascenseur.

Source : https://www.cieavisdetempete.com

Nous avons ressenti aussi un spectaculaire moment d'émotion lorsque l'artiste réalisa avec talent un numéro, où il montait sur plusieurs chaises installées en quinconce, donnant l’impression d'un précaire équilibre.


Source: https://www.cieavisdetempete.com

La représentation se termina par la discipline circassienne de corde volante, agrémentée de plusieurs acrobaties de balançoire, exécutée par la sœur.  

Le spectacle nous a tenu en haleine, tant par les performances des deux acrobates, que par la peur de les voir tomber dans le vide.

La précision des gestes, la souplesse et l'agilité laissaient apparaître une confiance fraternelle entre ces deux artistes.

Témoignages des spectateurs:

Bidouille confia : " J'ai trouvé ce spectacle magnifique par la voltige, par la musique " !

Tartine affirma   : " J'ai été émerveillée par ce spectacle, par toutes ces prouesses acrobatiques des artistes, et aussi par les musiciens qui ont joué un rôle important " !

Alors Magie Magie dit: " J'ai adoré la précision des gestes, la cohésion fraternel entre le frère et la sœur, la ponctuation de la musique qui rythmait la représentation " !

Et Colibri conclut : " Entre le vertige des acrobaties et la poésie des gestes, ce spectacle est un véritable mélange d'émotions " !  











Es’pass aux journées du patrimoine




                Nous étions réunis ce samedi 21 septembre, pour visiter le Pôle Culturel et le théâtre Maurice Novarina à l’occasion des journées européennes du patrimoine.

Nous commençâmes au pôle culturel où nous découvrîmes la médiathèque, l’auditorium et la chapelle de la visitation (lieu d’exposition d’art contemporain) au sein de cet ancien couvent fraîchement rénové. Nous aurons l’occasion de présenter plus amplement ce site lors d’un prochain article.

forum du Pôle Culturel

Nous continuâmes nos pérégrinations par la visite du théâtre Maurice Novarina où Monsieur Marcia, le directeur des lieux nous attendait. Il nous conduisit, pour commencer, dans le parc adjacent au bâtiment afin de nous exposer l’histoire de cet endroit, construit au début des années soixante. Ce fût Georges Pianta (député maire de Thonon à l’époque) qui, souhaitant une salle des fêtes, en parla à André Malraux, alors ministre de la culture. Malraux lui proposa de construire une maison de la culture, inaugurée en 1966. N’ayant pas le succès escompté la première année, le ministère de la culture rétrocéda le bâtiment à la ville de Thonon. L’édifice fut entièrement rénové en 2015.

théâtre Maurice Novarina

Monsieur Marcia nous emmena ensuite dans le hall. Il nous expliqua que les plaques de marbre au sol de forme triangulaire, ainsi que les moulures à l’identique au plafond, sont la marque de fabrique de Maurice Novarina, l’architecte du théâtre. Dans cette partie se tiennent la billetterie et le bar restaurant.

Hall d'accueil du Théâtre Maurice Novarina

Nous descendîmes après au sous-sol où se trouvait une galerie d’exposition de photographies.

Remontant de deux étages, nous nous retrouvâmes sur la mezzanine, faisant office d'espace de réception. De là, nous entrâmes dans la salle de théâtre qui compte environ cinq cent places. Notre guide nous présenta la salle comme faisant corps avec la scène. Il fit remarquer que les dossiers en bois des fauteuils étaient conçus pour améliorer l’acoustique. Il expliqua également que la régie se tenant au sommet de la salle est ouverte afin que les techniciens puissent s’imprégner de l’atmosphère que ressentent les spectateurs.

Salle de théâtre

En suivant la visite de la scène, nous montâmes tels des artistes. Celle-ci avec ses treize mètres de largeur, ses autres treize mètres de profondeur et d’une hauteur de dix-sept mètres, comporte un système de rideaux élaboré fonctionnant grâce à un mécanisme de drisses et de contre-poids. Les drisses  ressemblent à des cordes de marine. Les superstitions théâtrales interdisent de prononcer le mot « corde », tout comme porter des vêtements verts. 

Un petit tour par le quai de déchargement où arrivent les décors et le matériel pour les spectacles et nous nous retrouvâmes dans les loges. Monsieur Marcia nous montra fièrement la douche flambant neuve ainsi que la loge privative pour l‘artiste principal.

Notre après-midi se termina aux Ursules, par le spectacle « Des mots en chemin, des mots en partage » donné par Tartine, Capitaine et  Magie Magie. Un article dédié sera consacré à ce spectacle.

Voir l’envers du décor était très intéressant. Grâce aux journées du patrimoine, nous avons pu découvrir les coulisses d’un théâtre, endroit habituellement interdit au public. Si l’opération est reconduite l’année prochaine, c’est avec plaisir que nous irons découvrir d’autres monuments.

Crédit Photos : site de la ville de Thonon
Site web de la Maison des arts du Léman https://mal-thonon.org/

Un article de Bidouille. 


Exposition Les Allobroges

  A Thonon-les-Bains, nous avons visité le musée du Chablais qui expose une partie de l'Histoire de France, de 1789 à 1815: l'Empire...