Les 2020 voix du Léman
du 11 au 25 janvier 2020
Avec le collectif d'artistes : Un euro ne fait pas le printemps.
L'atelier s'est déroulé le vendredi 24 janvier à Es' Pass avec MAGIE MAGIE,CAPITAINE,COLIBRI et moi-même pendant 2 heures. D'autres personnes étaient présentes et ont participé à ce travail d'écriture.
Cela fait un certain temps que je n'ai pas écrit de poésies, alors il me faut un peu plus de temps pour que je puisse vraiment m'exprimer.
Cela fait un certain temps que je n'ai pas écrit de poésies, alors il me faut un peu plus de temps pour que je puisse vraiment m'exprimer.
Après avoir pris connaissance d'un poème intitulé "MARIN" qui a retenu toute mon attention, j'ai pensé qu'en chacun de nous, il y a une âme poétique... Cet atelier était enrichissant.
Au début, chaque personne inscrit le nom de son village, de sa rue, de son hameau.
Pour inventer ce poème, nous avons choisi des mots selon le ressenti, la perception de cet endroit.
A partir de la liste obtenue, il faut reconstituer six mots qui commencent ou finissent pareils (syllabes et sons).
Avec ces mots, nous avons écrit des phrases avec lesquelles nous avons créé un poème.
Avec ces mots, nous avons écrit des phrases avec lesquelles nous avons créé un poème.
Ci dessous les six textes écrits:
Quand
je regarde le miroir au bal des saisons, les oiseaux vont au paradis.
On
y retrouve des fleurs qui aiment les arbres, devenant des
arcs-en-ciel.
Les
êtres sur le lac et ses ondulations, cherchent les maisonnettes
cachées,
Vers
des horizons de milieu mystérieux. R.M.C.
Ni
larme, ni arme, en moi, de mon lit, le bien-être.
Dehors,
le bruit des voisins, le bordel.
Sur
le parking, l’accueil du chauffeur de bus libre et inspiré.
Les
travaux, les pelles, les truelles,
Les
artistes artisans, l’apprentissage, la liberté de l’art.
J’entends
les harpes des personnes, plein d’émotion. L.R.
Le
canal, serait-ce le chemin entouré de train ?
Ici,
un clan de voitures danse au bal de la gare.
Il
suffirait d’observer l’effervescence de la foule.
Un
peu plus loin, des rires sur les trottoirs.
Quand
soudain, le silence du soir.
Une
fenêtre ouverte, beaucoup plus qu’un banal voyage ! S.G.
Le
clos fleuris, je vis mon cœur
Petite
fleur où demeurent des passants inconnus
Les
yeux clos, j’entends les rires.
Le
bruit de l’eau où s’écoulent les images.
Le
folklore de mon histoire passée ;
Repos
et apaisement me sont enfin offerts.
Reste
encore ici le lyrisme lourd d’une fatigue accumulée. L.A.
Au
Martinet, repos de verdure.
Parfois,
le vent souffle dans les arbres.
Cet
endroit calme inspire la détente.
Une
reine sereine respire l’odeur des fleurs de sa voisine de palier.
Son
mari, le maître, écoute le son de Prévert. M.M.
A
l’évidence même, telle une question sans réponse,
Une
fleur ? Une personne ? à pousser sur la terre
senevulazienne.
La
beauté de sa robe attire-t-elle des abeilles ?
La
beauté de sa robe attire-t-elle les regards ?
Quoiqu’il
en soit, cette rose est là. E.P.
Rédigé par Tartine
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